Ă chacun sa foule...


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Synopsis

Nous ne sommes pas toujours née à l'endroit dont nous rêvons, ni au moment que nous souhaitons...

Iza Beille, est une abeille adolescente et rebelle, qui ne porte aucun intérêt à la vie de sa ruche. Ces supérieurs ont beau lui expliquer qu'elle a la chance inouïe d'être née dans une société merveilleuse, méticuleusement organisée, savamment régulée, une immense cité mellifère, une mégalopolis de cire. Iza passe sa vie, son casque vissé sur sa tête, à écouter du rap, pianotant sur « Facebee » le réseau social intranet de sa ruche.

Suite à une péripétie dramatique qui va affecter sa ruche, le hasard va en décider autrement. Sa vie végétative va basculer dans une aventure rocambolesque, haute en couleur.

Convoquée par la Reine pour être initier à la vie adulte, elle va non seulement assister à l'intime fécondation de la Reine par plusieurs males, ainsi qu'à la danse du désir qui sert de communication secrète aux abeilles.

Eveil des sens d'Iza...

Iza va progressivement s'apercevoir, qu'à la condition de s'y intéresser, tout ce qui l'entoure n'est pas forcement si stupide. En plus tout cela la touche de très près, notamment sur sa propre durée de vie liée à l'égoïsme des humains.

En sortant de la salle du trône, une terrible nouvelle va tomber au journal télévisé, la ruche est assiégée par des frelons prédateurs. Alerte orange, plus aucune abeille n'a le droit de sortir de la ruche.

Apres quelques jours d'attente durant lesquels les autorités se réunissent et toutes les abeilles restent enfermées et inactives, vivant sur leurs réserves de miel. Les abeilles s'affaiblissent, devenant donc incapable de protéger convenablement leur forteresse. Cette alerte monopolise tous les medias de la ruche qui diffusent en boucle des informations répétitives et insipides dont la crédibilité n'est pas la première qualité.

Ce qui devait arriver hélas arriva... un bataillon de frelons prédateurs monstrueux pénètrent dans la salle de concert de la ruche. Ils exterminent une à une les malheureuses et innocentes abeilles. Un vrai carnage. 130 abeilles ont été décimées durant l'attaque et 359 gravement blessées.

Iza doit son salut qu'au fait que dans l'affolement général elle a été recouverte de cadavres de ses congénères, passant donc pour morte auprès de ces frelons prédateurs. Malgré qu'elle soit en vie, Iza a perdu l'usage de ses jambes, mais elle peut encore voler.

Le chagrin et la hargne d'Iza se mêle à l'exaltation ainsi qu'à l'objectif suprême de trouver une solution salvatrice pour les siens. Se dessiner un destin.

Hormis les abeilles mortes, de nombreuses abeilles ont été physiquement et moralement affectées par ce massacre. Les chirurgiens de l'hôpital central de la ruche essayent de soigner au mieux les nombreuses blessées.

Devant cette catastrophe, la Reine et ses conseillères se réunissent afin de décider de la meilleure réaction à adopter pour que ce type de triste évènement ne se renouvelle plus.

Mis à part une riposte inventée par les abeilles japonaises, qui consiste à entourer un à un d'éventuels frelons prédateurs par des abeilles guerrières pour former une boule et avec l'aide du battement de leurs ailes, à augmenter considérablement la température ambiante et ainsi bruler vif un à un les attaquants, aucune solution concrète n'est trouvée, mis à part l'Etat d'Urgence.

Etat d'urgence... qui attire avec lui la fin de la liberté des abeilles d'aller butiner avec insouciance dans les vertes prairies couvertes de fleurs et de papoter avec leurs amies des ruches voisines.

En tous les cas la Reine décide de trouver une solution sans l'aide de l'humain qui allait surement employer des produits chimiques mortels qui non seulement tueraient les frelons envahisseurs mais également d'autres espèces amies, y compris les abeilles elles-mêmes.

De son côté, après de nombreuses recherches sur internet, Iza découvre non seulement qu'une plante insectivore originaire d'Amérique du nord, peut efficacement piéger les frelons prédateurs. Le Jardin Botanique de la ville de Nantes en possède une très belle collection.

L'hiver arrive, ce qui provoque une hibernation des frelons prédateurs et ainsi un peu de repos pour la communauté des abeilles. Une sorte de répit avant une nouvelle catastrophe, car au printemps prochain non seulement les attaques allaient recommencer mais les frelons diaboliques allaient encore être plus nombreux.

Iza propose sa solution à la Reine qui, faute de mieux, l'accepte, malgré le refus de sa conseillère « Super-viseuse ». Cette solution consiste à partir pour Nantes et essayer de convaincre le Jardin botanique de cette ville d'installer des plantes sarracenias autours de la ruche, pour ainsi la protéger.

Iza s'envole donc de sa ruche au péril de sa vie, volant dans le froid, la neige, le vent, combattant un frelon prédateur aux yeux verts, lors d'un vol épique dont elle sort vainqueur, franchissant tous les obstacles et bravant tous les dangers, tels une araignée qui la piège sans sa toile. Iza rencontre également de libellules gitanes, extraordinaires d'amitié et de réconfort dans son périple.

Sa soirée avec les libellules gitanes apporte le doute dans l'esprit d'Iza. La communauté de sa ruche ne s'est pas toujours bien comportée avec ses nouvelles amies. C'est peu dire... cela serait-il pas le même cas avec les frelons prédateurs ? Quels sont les antécédents ? Pourquoi en sommes-nous arrivées à ce stade de barbarie ?

Portée par son destin, Iza continue son voyage aérien et réussit enfin à rencontrer le directeur du jardin des plantes de Nantes ainsi que le chef de la communauté des sarracenias et à les convaincre d'installer une colonie de plantes piégeuses de frelons prédateurs proches de sa ruche, afin de protéger ses congénères. Solution totalement positive car d'une part, les sarracenias ne sont pas des prédateurs ennemis des abeilles et d'autre part, aucun produit chimique ne va être utilisé. Le tout pouvant être mis en place très rapidement pour le printemps prochain.

De retour dans sa ruche par le navire trois mats « Belem » dont le capitaine à bien voulu l'accueillir a bord avec ses sarracenias, Iza fait face à un autre problème... le service de sécurité de sa ruche, étant donné l'heure tardive lui refuse l'entrée. Iza se réfugie donc dans le creux d'un arbre pour passer la nuit

Réveillée par le frelon prédateur aux yeux verts, son ennemi dans le combat aérien dont elle est sortie vainqueur, elle est persuadée que celui veut la tuer... à son grand étonnement celui-ci l'embrasse. Iza à son réveil, enlacée avec son visiteur nocturne s'aperçoit que le frelon est en fin de compte une « frelonne ». Une longue discussion s'ensuit entre le couple ennemi, Iza s'interrogeant sur le pourquoi de toute cette cruauté et la « frelonne » se posant en victime.

Aux premier rayons de soleil et éclatement de bougeons, les sarracenias resplendissantes de leur couleurs pourpres fidèlement et loyalement attendent les frelons prédateurs de pieds fermes. Ne s'attendant pas à cette riposte massive, les frelons prédateurs attirés par l'odeur diaboliquement envoutante tombent un à un dans les pièges végétaux.

Iza aperçoit son amoureuse aux yeux verts en train de voler vers le piège. Prise de panique entre l'amour et la haine, elle l'intercepte à la dernière seconde, pour la détourner du piège et ainsi la sauver.

La paix précaire revenue, quelques jours après, pendant qu'Iza en train de butiner dans les prés fleuris, une ombre maléfique l'enveloppe soudainement. Il s'agit du chef des frelons prédateurs accompagné de ses gardes du corps.

Celui-ci ne lui donne pas le choix, il l'entraine Iza de force dans son magnifique palais exotique, croyant avoir perdu sa fille unique aux yeux verts dans les pièges végétaux, il a la ferme intention de se venger. Avant que la conversation s'envenime, la fille aux yeux verts du chef des sarracenias apparait, déclarant qu' Iza lui a sauvé la vie.

Totale déstabilisation du père

Iza en profite pour demander s'il connait Charlie Chaplin. Le père lui répond que « Charlie » n'est pas son prénom préféré ...

Vont-ils trouver une solution diplomatique équilibrée, qui puisse permettre de faire vivre les deux communautés en paix, vont-ils se faire une guerre impitoyable.

Cela est une autre histoire, que l'on ne peut raconter à tout le monde, sauf à ceux qui savent garder un secret.

Le film se termine sur la visualisation du discours final du dictateur de Charlie Chaplin et la dernière image sur une pancarte sur laquelle il est écrit « je suis Charlie Chaplin » 

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